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Les réalisations des CM2A pour le concours Flash ton patrimoine

mercredi 25 mars 2015, par Gaborit

Ce sont les photos et textes de Pauline et d’ Eva qui ont été retenus pour la classe. Félicitations à tous en attendant le verdict du jury du concours repoussé en novembre prochain.
 

Le pays magique

Un soir , je rentrai de Paris avec ma mère. On sortait de la gare et on était fatigué. On est passé devant le mur de la chaufferie du quartier . En voyant le magnifique paysage dessiné, je me suis mise à rêver que je partais dans ce pays imaginaire où il faisait très chaud . Il y poussait des fleurs de toutes les couleurs. Il y avait des arbres multicolores . Une petite fille lisait un livre sur l’histoire de ce pays merveilleux . Un train passait en les saluant. Des notes de musique sortaient de partout . La plage venait faire un petit « coucou Â » aux deux enfants. Quel bonheur !

 Eva

Un monstre effrayant

A Achères, il y a un monstre extraordinaire qui sort tout droit de la terre . Ce monstre d’acier a de petites oreilles rouges avec lesquelles il peut entendre le bruit des voitures qui tournent toute la journée autour de lui. Il a de grosses tentacules. Quand il était petit, il se baladait dans la ville, mais maintenant, il est trop vieux, il ne peut plus se déplacer. Il dort toute la journée, la tête posée sur un oreiller à piliers.

Pauline

La maison chat

Devinez par qui cette magnifique maison a été construite ?
Par un vétérinaire, qui devinez quoi,
Aimait plus que tout les chats .
Il a demandé à des architectes
de lui construire une maison
qui lui ferait penser
à ses petit minons.
Observez !
Ne voyez vous pas, les deux fenêtres d’en haut
qui forment de jolis petits yeux.
Et la porte, sa bouche bien ouverte.
La marquise pour la moustache
Le rend un peu potache. 
 Taira

Conversations de statues

- Arrête de te moquer !
Je ne me moque pas. Mais pourquoi tu es plus blanche que moi ?
Parce que j’ai été taguée et on m’a nettoyée. Et toi, pourquoi n’es-tu plus blanche ?
Je n’ai pas été taguée, moi. Je suis plus belle que toi et , au moins, moi, j’ai encore ma tête.
Je crois qu’on me l’a coupée pour la mettre au palais de l’Elysée. Tu ne m’as pas reconnue. Je suis dans toutes les mairies de France.
Non ! Ah bon ? Ah, mais oui, c’est vrai, je te reconnais maintenant.
 
 Mélanie

 

La Jamais Contente

La Place de la Jamais Contente a été inaugurée, pour le record des 100km/h réalisé lors d’une course automobile .Les 100km/h étaient un vrai exploit.
L’écrivain Pef a dessiné récemment une plaque qui a été imprimée en relief.
La voiture (La Jamais Contente) était petite, et assez longue . Cette place est à Achères, près de l’église et de la bibliothèque et est très reconnue.
 Paul

Cette place s’appelle ainsi car, c’est ici qu’a eu lieu la première course de la voiture nommée « La jamais contente Â ». Cette voiture au long nez pointu a une forme très étrange. Elle allait très vite pour l’époque. Cette place se trouve devant la bibliothèque. Maintenant, c’est un parking.
 Emeline

 

On partait avec mon père faire une ballade quand on est passé devant le centre où j’allais chaque mercredi. Pour une fois, je pris le temps de regarder le mur sur lequel était dessiné un homme. Mon père m’expliqua que c’était Jaques Tati et que c’était un acteur assez connu. Alors, je regardai le mur de plus près. Je ne l’avais jamais observé de si précisément. J’eus l’impression d’avoir devant moi toute une vie. Alors je pris une photo de ce monsieur qui marchait comme un soldat. Et quand je suis rentrée chez moi je suis tout de suite aller sur internet pour en savoir plus sur cet homme mystérieux.
 Marie

Voilà , je me présente, je m’appelle Clément. J’ai envie d’aller faire un voyage dans le passé. Allez,suivez moi , je vous amène à Achères en 1954. Nous nous retrouvons à la rentrée. Avant , l’école mixte n’existait pas , mais revenons à nos moutons . Donc , je disais ,nous nous retrouvons à la rentrée . J’arrive dans l’école des garçons mais sans faire exprès , je heurte un professeur . Je m’excuse . Je monte en classe et je retrouve ce professeur dans lequel je m’étais cogné . Aujourd’hui je n’ai vraiment pas de chance . Donc je m’assois à une place à côté de quelqu’un . Il commence à me parler, il me demande mon prénom . Je lui réponds que je m’appelle Clément . Je lui demande le siens ,mais à ce moment là ...

 Puthéanouk

 

Le pont de Poissy

Il a été détruit à cause de la 2ème guerre mondiale entre la France et l’ Allemagne. La France a du envoyer des bombes pour se défendre mais manque de chance cette fois le pont est tombé à l’eau . Peut être qu’il y a encore des cadavres autour ?

 Bernardo

 

La gare effrayante

Je vais vous raconter une légende : la légende de la « Gare d’Achères » ! Elle est construite à côté d’un cimetière. On dit qu’un train aurait été enlevé par les esprits. Je vous raconte tout ça car tous les wagons et leurs passagers ont disparu ! La seule personne retrouvée serait le conducteur cloué dans le cimetière. Depuis ce jour, on dit que chaque soir à Minuit pile, les fantômes sortent de leurs tombes et se retrouvent dans la gare pour bavarder. Ce sont ces lumières éblouissantes qui font de notre gare, une gare écologique !!!
 Tom

L’arc de triomphe

L’Arc de Triomphe se situe à Paris. Il n’a pourtant pas une forme d’arc de cercle, sauf quand on regarde son ombre sur le sol. Mon père m’a raconté que des pilotes d’ avions auraient aimé passer dessous pour s’amuser.
Il est vêtu d’or, il me paraît grand mais reste plus petit que la Tour Eiffel.

 Sana

Dans ma maison


Dans ma maison, il y a :
un étage et un grenier
Au rez de chaussée,
ans la pièce principale,
on évite les chamailles,
Dans le salon,
on regarde la télévision.
Dans la chambre de Mattéo,
vive les jeux vidéos.
Dans la salle de bain,
on retrouve un bon teint.
Dans la cuisine, il y a
tous les ustentiles .
Et dans la salle à manger,
on y va pour goûter.
 Clément C.

 

Une pyramide à Paris ?

Un jour d ’été, je me suis baladée au Louvre. Au-dessus de moi, j’ai aperçu un ciel rempli de triangles de verre. On se croirait dans Minecraft. Quel architecte avait bien pu avoir l’idée de monter dans le ciel cet étrange monument, surtout dans la cour d’ un bâtiment si ancien ?

 Maud

 

Trous de bombes

Ce matin-là du mois de février 2015, à Achères, il faisait grand froid, bien qu’un beau soleil d’hiver brillait dans le ciel bleu, presque sans nuage. Des cheminées des maisons s’échappaient des fumées blanches. Près de la forêt, sur le bord de la route, une vieille-dame promenait son petit chien noir avec des poils frisés et des oreilles pendantes jusqu’au sol.
 Gling-gling ! Derrière elle, une sonnette légère avait retenti. Se retournant, la grand-mère découvrit l’arrivée d’une petite fille âgée d’environ une dizaine d’années, un casque sur la tête et chaudement habillée, assise sur un joli vélo rose et vert.
- Bonjour, ma petite, dit l’adulte.
- Bonjour, madame, répondit gaiement la demoiselle.
- Où vas-tu comme ça par ce grand froid ?
- Je vais jouer aux bosses avec mes amies !
- Aux bosses ? Qu’appelles-tu donc par les bosses ?
- Les bosses dans la forêt, c’est un endroit merveilleux. Tous mes amis y vont pour rigoler et chahuter. J’y fais du vélo, des descentes de folie. Il y en a de très très grandes. On peut aussi y bâtir des cabanes avec des branches. Avec mes copines, nous en avons construit des tas ! Nous nous cachons dedans aussi. Des cachettes super géniales ! Certaines sont dures à traverser, à cause des ronces. Nous tombons des fois. Quelle rigolade ! En fait, ce sont plus de grands trous entre les arbres que des bosses.
- Je vois, murmura la vieille dame avec un petite sourire. Et peux-tu me dire combien il y en a de "ces bosses" dans la forêt ?
- Oh ! Des milliers, madame ! Non, moins en fait, des dizaines, non, plus, sûrement des centaines, enfin plein partout.
- Sais-tu que ces bosses n’ont pas toujours été là  ?
- Ah bon ?
- Je suis âgée, voix-tu, chère petite, et, il y a très longtemps, lorsque j’avais six ans, ces trous dans la forêt, ils n’excitaient pas.
- Les bosses n’étaient là  ? s’étonna la fillette.
- Veux-tu que je te raconte comment elles sont arrivées ?
- Oui bien sûr.
- Alors à ton avis, qu’est-ce qui a créé ces bosses ?
- Je ne sais pas, dit l’enfant avec une grimace. Peut-être que ce sont des petits volcans éteints ou d’anciens lacs.
- Peut-être, sourit la dame. Tout ce que tu dis, ce sont de bonnes idées, mais ce n’est pas cela. Ces trous dans notre forêt, je vais sans doute te surprendre, ce sont des cicatrices.
- Des cicatrices ?
- Oui, d’horribles cicatrices causées par la guerre ?
- La guerre ? Ici, à Achères ? Près de la maison, de mon école ?
- Hélas, oui, mon enfant. ça s’est passé en été, en juin 1944, tu n’étais pas née, tes parents non plus . Mais moi si. Dans la petite gare qu’aujourd’hui nous appelons Achères-Grand-Cormier arriva un train avec quatre immenses canons, de longs tubes gigantesques dressés dans le ciel. C’était l’armée allemande, car sans doute ne le sais-tu pas encore, mais l’armée allemande occupait notre pays, la France. Cette nuit-là , nous avons été réveillés par des avions, de gros avions qui volaient très bas dans le ciel. C’étaient les Américains. Nous étions tous aux fenêtres pour voir ce qu’il se passait, le feu d’artifice a commencé.
- Le feu d’artifice ?
- Ô terrible, mon enfant ! Des bombes et des sifflements partout. Une odeur de fumée terrible. Puis ce fut un silence très long et étrange. Nous sommes sortis au petit matin. Tout était chamboulé et des rails tordus dans tous les sens. Il ne restait plus rien.
- Alors les trous ?
- Oui, les trous où tu t’amuses sont les souvenirs d’une
bombes.
- Je ne le savais pas et je le dirai à mes copines. Merci. Au revoir !
Au revoir !
 Lally

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